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La commune d’Oloron crée son réseau

30 Juin 2011

réseau

Mis à jour le 23 mai 2017

La taille ne fait rien à l’affaire. Les habitants des petites communes ont, en matière de transports, les mêmes attentes que leurs cousins des grandes agglomérations. C’est pourquoi le réseau de bus à Oloron-Sainte-Marie, qui a été lancé le 18 juin pour une période de tests jusqu’au 31 décembre, devrait trouver son public. La taille ne fait rien à l’affaire. Les habitants des petites communes ont, en matière de transports, les mêmes attentes que leurs cousins des grandes agglomérations. C’est pourquoi le réseau de bus à Oloron-Sainte-Marie, qui a été lancé le 18 juin pour une période de tests jusqu’au 31 décembre, devrait trouver son public. « On fait tout pour que ça marche », assure Nicolas Maleig, conseiller municipal et copilote du projet avec Béatrice Rance. « D’ailleurs, rien n’est figé », poursuit Nicolas Maleig. Les six mois qui viennent doivent permettre d’ajuster encore le réseau. Il a pourtant été largement réfléchi. « Nous y travaillons depuis deux ans au moins », souligne Béatrice Rance. L’idée, née à la fin de la précédente mandature, faisait partie des promesses de campagne de l’actuel maire Bernard Uthurry, élu en 2008, et se met en pratique depuis. Il a fallu demander un transfert de compétence en termes de transports au conseil général, puis s’appuyer sur toutes les connaissances des techniciens de la ville en matière d’urbanisme, de déplacements, de voiries et même de tourisme. La commune a même regardé ce qui se faisait dans des villes à la topographie similaire, avec des quartiers installés sur des collines entourant le centre-ville. Mais, surtout, les concepteurs du projet ont sondé la population, en envoyant un questionnaire à 6 300 foyers, et déposé le même dans les administrations et les commerçants du centre-ville. Avec les 800 réponses obtenues, Béatrice Rance et Nicolas Maleig ont pu recenser les besoins, les demandes et dresser un portrait des futurs utilisateurs : principalement des personnes âgées de 50 ans et plus, ne possédant pas de voiture ou prêtes à la laisser au garage si un bus existait.
De tout ça, est né un réseau formé de trois boucles, qui possèdent sept arrêts communs afin d’augmenter la fréquence dans le centre-ville, avec les mêmes ressources en matériel. Car pour des raisons financières les tests s’effectuent avec un seul minibus –pour mieux circuler en ville –, de 21 places dont une pour les PMR, qui enchaîne les lignes à la suite les unes des autres. Chaque boucle se parcourt en une vingtaine, voire une trentaine de minutes, ce qui fait une fréquence d’une heure au mieux entre de deux bus. Toujours dans un souci d’économie, les arrêts ont été matérialisés au sol à la peinture. « Si l’un d’eux s’avère mal placé, ce sera plus facile et moins coûteux de le déplacer que si nous avions installé un panneau ou pire un abri », expliquent Béatrice Rance et Nicolas Maleig. Pour eux, le travail n’est pas fini. Tous les mois, ils vont enquêter sur le terrain ou recueillir quotidiennement les remarques par mail, et corriger l’existant si nécessaire, à la rentrée. Le service ne devrait d’ailleurs pas s’arrêter au 31 décembre, mais se poursuivre en l’état ou modifié l’année prochaine.
  

 

 Yann GOUBIN

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