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Résultats : Keolis récolte les fruits d’une stratégie offensive ciblée

14 Mar 2012

Keolis

Mis à jour le 23 mai 2017

En 2011, Keolis a su tirer parti de l’augmentation globale des résultats de fréquentation des transports publics. La filiale de la SNCF (à 56,5 %) a vu son résultat net progresser de 6,9 %, à 37,1 millions d’euros, et son chiffre d’affaires augmenter de 8 %, à 4,4 milliards d’euros. En dix ans, le groupe a triplé son volume d’affaires et ses effectifs ont passé pour la première fois la barre des 50 000 salariés (50 150 collaborateurs dont 33 400 conducteurs). L’année 2011 a été marquée par la conquête de plusieurs contrats de transports en France « en offensif » (pour l’urbain, Orléans, Aix-en-Provence, Metz, Epinal ; pour l’interurbain, les transports scolaires de la Vienne, le TAD de Rouen et la DSP d’Ille-et-Vilaine). Evidemment, le contexte de réorganisation du principal concurrent, Veolia-Transdev, a joué en faveur de Keolis, alors que la montée en puissance de RATP Dev se fait progressivement et que les autres opérateurs présents en France n’ont pas des ambitions d’acteur global. Le président du directoire de Keolis, Michel Bleitrach, a cependant pointé la faiblesse des marges réalisées dans le secteur urbain en France et rappelé la dégradation du R/D, « qui a baissé de 20 points en vingt ans ».
A l’international – ou Keolis s’est félicité en 2011 de la prise du réseau Gold Coast en Australie, du tramway de Nottingham en Grande-Bretagne et de l’acquisition de Tectrans (1 525 véhicules, 1 400 salariés) aux Etats-Unis –, la rentabilité de Keolis semble bien meilleure. Pour seulement 48 % du chiffre d’affaires, l’international apporte 58 % du résultat. La Grande-Bretagne à elle seule en apporte 27 %, avec de très bons résultats enregistrés sur les franchises Transpenine et Southeastern. « On a des marges élevées sur certains contrats anglais, ils sont la contrepartie de risques importants sur les trafics que nous avons accepté de prendre », souligne Michel Bleitrach.
En ces temps de crise, Keolis se félicite d’avoir fait le choix d’une présence internationale ciblée sur une douzaine de pays pour « ne pas se disperser ». Keolis s’est positionné en priorité en Europe du Nord (Allemagne, Suède, Hollande et Grande-Bretagne), « une zone dont l’excèdent commercial est comparable à celui de la Chine », indique Michel Bleitrach. Les perspectives y sont excellentes, notamment en Grande-Bretagne, où 60 % des franchises (4 milliards de CA annuel) seront remises en jeu d’ici à 2014, en particulier la West Coast Main Line pour laquelle Keolis et la SNCF déposeront leur offre finale d’ici au 1er mai.
Le groupe, qui cherche à équilibrer d’ici à 2014 le poids de l’activité France et à l’international,  indique également regarder attentivement ce qui se passe dans les pays du Sud de l’Europe, où plusieurs privatisations de régies sont à l’étude.
    

Guillaume LEBORGNE

 

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