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Belgique : une structure bicéphale pour gouverner le rail

Mis à jour le 15 juin 2017

Alors que la SNCF et la Deutsche Bahn se battent devant Bruxelles pour bâtir un modèle intégré, réunissant dans une même structure exploitation des trains et gestion des infrastructures, les chemins de fer belges se sont trouvé une autre voie : le gouvernement belge vient d’approuver, le 9 janvier, une réforme visant à supprimer la holding SNCB chapeautant l’exploitant SNCB et le gestionnaire des voies ferrées Infrabel. Alors que la SNCF et la Deutsche Bahn se battent devant Bruxelles pour bâtir un modèle intégré, réunissant dans une même structure exploitation des trains et gestion des infrastructures, les chemins de fer belges se sont trouvé une autre voie : le gouvernement belge vient d’approuver, le 9 janvier, une réforme visant à supprimer la holding SNCB chapeautant l’exploitant SNCB et le gestionnaire des voies ferrées Infrabel. Ne subsisteront plus que ces deux entités, SNCB et Infrabel, auxquelles s’ajoutera une troisième (sous leur tutelle), appelée « secrétariat social », chargée des recrutements, des gestions de carrières ou encore du statut.
Cette réforme devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2014. Elle vise à supprimer les « doublons et superpositions des responsabilités » entre les acteurs, a souligné le ministre chargé des entreprises publiques, Paul Magnette. « La SNCB deviendra le seul opérateur directement en contact avec les passagers, Infrabel sera chargé du développement, de la maintenance et de l’entretien du réseau, ainsi que de l’attribution des créneaux. » Il y aura une « meilleure répartition des fonctions et des responsabilités entre la SNCB et Infrabel », a-t-il ajouté. Le ministre a également précisé que les cheminots conserveront leur statut et que la dette de la SNCB, estimée à près de 4 milliards d’euros, sera répartie entre les deux structures.
Les syndicats, qui ont fait grève cet automne pour réclamer un retour à une structure unique, comme c’était le cas avant 2005, contestent la réforme. « Nous préconisons un modèle intégré avec un patron unique permettant de donner l’impulsion au système pour que tout le monde travaille dans la même direction », indique Serge Piteljon. Le secrétaire général pour la Centrale générale des services publics (CGSP) estime que les voyageurs pourraient être aussi les grands perdants de la réforme car « l’application d’un nouveau plan de transport qui devait accompagner la réforme a été reculée d’un an ». D’où, selon lui, un risque accru de suppressions de trains ou de dégradation de la ponctualité. Un rapport interne dévoilé par le quotidien La Libre Belgique montre que certains trajets sont nettement plus longs qu’il y a vingt ans (+ 18 % de temps de trajet pour Bruxelles – Luxembourg, notamment). Pour le gouvernement belge, c’est la complexité actuelle du système ferroviaire, en particulier les problèmes de communication entre le personnel à quai et les gestionnaires du trafic, qui est en cause. Cette réforme a pour « premier objectif d’améliorer la ponctualité et la qualité du service », explique-t-il. « On unit deux canards boiteux et on essaie de nous faire croire que c’est une belle poule ! », a réagi de son côté un responsable du syndicat chrétien CSC, Dominique Dalne.

 

Marie-Hélène POINGT

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

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