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Les conducteurs de trains mettent la pression sur les compagnies privées

10 Mai 2011

Social

Mis à jour le 23 mai 2017

Le syndicat GDL multiplie les débrayages pour obtenir une harmonisation des salaires et des conditions de travail entre public et privé. Après neuf mois de discussions et plusieurs grèves d’avertissement, le syndicat des conducteurs de train GDL est finalement parvenu à un accord avec la Deutsche Bahn sur les salaires et les conditions de travail. Les 20 000 conducteurs de l’opérateur historique percevront une augmentation de 2 % de leurs revenus et de 1 % de leur assurance retraite avec un effet rétroactif au 1er janvier 2010. La convention prévoit aussi une clause de non-licenciement jusqu’au 30 juin 2012, date à laquelle le texte devra être renégocié. Mais la satisfaction de ces revendications ne signifie pas pour autant la fin de la grogne : les conducteurs veulent désormais étendre cet accord aux compagnies privées opérant sur les réseaux régionaux de passagers et qui pratiquent des salaires nettement inférieurs à ceux de la Deutsche Bahn. Une requête restée pour l’instant lettre morte : à l’exception de Keolis qui accepte de s’asseoir à la table des négociations, les concurrents de la Bahn refusent de céder.
Il faut dire qu’un accord d’harmonisation des salaires entre public et privé a déjà été trouvé en début d’année. Mais ce texte est rejeté par le syndicat GDL, qui entend négocier sa propre convention… à grand renfort de débrayages, qui se multiplient depuis le mois de mars : au total, près de 180 heures de grève. Un mouvement très suivi : entre 70 et 80 % des conducteurs ont cessé le travail à chaque fois, bloquant à quai une partie importante des trains du secteur privé, dont ceux de Veolia. « Nos adhérents ne veulent plus être les victimes du dumping salarial », prévient Claus Wesselsky, le président du syndicat des conducteurs de trains. « Le bras de fer se poursuivra aussi longtemps que les compagnies refuseront d’entamer des discussions. La motivation des conducteurs ne faiblit pas et la caisse de solidarité aux grévistes est pleine. » GDL a toutefois renoncé à mettre à exécution sa menace de grève illimitée. Mais au pays du compromis, où les arrêts de travail sont généralement utilisés en dernier recours, l’attitude de l’organisation passe mal. Le chef du patronat Dieter Hundt fustige ainsi « l’irresponsabilité » des conducteurs de trains, qu’il décrit comme « une petite minorité qui abuse du droit de grève pour faire avancer des revendications particulières ».    

A. H.

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