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Gilles Savary : « Alstom est un surdoué… de petite taille »

23 Juin 2015

Alstom , ferroviaire , industrie

Mis à jour le 23 mai 2017

Entretien avec Gilles Savary, député PS de Gironde

De grandes manœuvres ont commencé dans l’industrie ferroviaire mondiale. CNR et CSR fusionnent, Hitachi s’implante fortement en Europe, Alstom

s’apprête à n’être plus qu’Alstom Transport, Siemens a renouvelé l’offre d’une alliance dans le ferroviaire avec Alstom et Bombardier met à la bourse de Francfort à la fin de l’année une partie du capital de sa filiale transport. Dans ce contexte, Gilles Savary a signé en mai avec d’autres élus PS et EELV, bons connaisseurs du secteur (Philippe Duron, Olivier Faure, Rémi Pauvros, Jean-Yves Petit, Pierre Serne) une tribune publiée dans Les Echos en faveur de la constitution d’un « Airbus du rail ». Gilles Savary est député PS de Gironde. Spécialiste des transports et du ferroviaire, il a été rapporteur de la loi sur la réforme ferroviaire. Il s’explique.

VR&T. Le vieux thème de l’Airbus ferroviaire revient. Pourquoi maintenant ?
Gilles Savary. Alstom ne peut pas rester seul. Il est trop petit et trop isolé dans le vaste monde. Et l’assise excessive d’Alstom sur le marché français fait que ses très beaux matériels ont peu d’effet de gamme et sont chers, ce qui plombe les comptes de la SNCF qui ne pourra pas acheter indéfiniment des TGV qui restent au garage. Il se trouve de plus, autre difficulté, que les collectivités locales ont demandé du sur-mesure et que Caf s’est engouffré dans la brèche.
Le groupe Alstom est un surdoué de petite taille. Il ne faut pas s’abriter derrière je ne sais quel chauvinisme. Il faut un regroupement.

VR&T. Donc, un rapprochement Alstom-Siemens, comme le demande la tribune que vous avez signée
G. S. Personnellement, je suis plus mesuré sur cette alliance. Il n’est pas sûr que tous les deux ne soient pas redondants. Mais il ne faut rien exclure. Je crois comprendre par ailleurs qu’Alstom convoite Bombardier… Il faut de toute façon que s’agrègent d’autres constructeurs. Il y a une richesse et un foisonnement étonnants en Europe. Alstom est très sophistiqué, les constructeurs de l’Est sont plus simples et plus robustes, Stadler a une ergonomie remarquable…

VR&T. De quoi résister à la mondialisation ?
G. S. Ma conviction, c’est que nous devons aussi trouver une collaboration forte en Asie, qui sera demain le plus gros marché consommateur de trains. Une alliance avec les Chinois n’est pas possible, parce que nous serions submergés. Le Japon a pour des raisons historiques une faible pénétration sur le marché chinois. Personnellement, je serais tenté de regarder du côté de la Corée. Mais, pour commencer, il faut nouer une alliance européenne forte. Il faut bouger !

Propos recueillis par F. D.

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