Le gouvernement reste sourd aux demandes du transport public
01 Nov 2015
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C’était une première dans les annales des Rencontres nationales du transport public, mais la venue du Premier ministre à Lyon la semaine dernière est finalement restée de l’ordre du symbole : au cours de son discours, le 1er octobre, Manuel Valls s’est borné à indiquer quelques grands principes : le gouvernement souhaite le développement de la part des transports publics, la priorité va aux transports du quotidien et il faut faire « avancer » le réseau de trains d’équilibre du territoire (TET) pour lequel sera engagé « dans les prochains mois le renouvellement des trains ». Et si Manuel Valls a rappelé qu’il faut se préparer à l’ouverture à la concurrence, il n’a dit ni quand, ni comment. Enfin, à propos des nouvelles compétences des régions qui doivent s’élargir aux transports interurbains et scolaires, décidées dans le cadre de la loi Notre, il a affirmé que « les régions bénéficieront de ressources nouvelles pour assurer ces nouvelles missions ». Mais sans plus de précisions alors que pour le moment les collectivités voient leurs dotations fortement diminuer.
Seule confirmation pour ne pas obérer encore plus les moyens du transport public : la diminution de l’assiette du versement transport qui s’impose désormais aux employeurs de plus de 11 salariés (9 salariés auparavant), et qui va se traduire par une diminution des recettes, sera sans effet sur le ...