Un an pour réinventer la mobilité en région
04 Jan 2016
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géraient déjà le réseau des TER, vont devoir travailler d’arrache-pied pour réussir à absorber leurs nouvelles missions. Avec la loi Maptam, ils se voient confier le rôle de chef de file de l’intermodalité. Avec la loi Notre, ils deviennent les chefs d’orchestre de la mobilité et se voient confier la gestion des transports interurbains, des transports scolaires, des gares routières. Les départements conservent toutefois la gestion du réseau routier. L’objectif est avant tout de mettre fin au mille-feuille territorial. Il s’agit d’assurer plus de cohérence dans les réseaux et de réaliser des économies en évitant des doublons qui existaient jusqu’alors (des lignes départementales pouvant doublonner par exemple des lignes urbaines). Il s’agit aussi de remettre de l’ordre dans tous les domaines où on compte autant de politiques différentes que de départements, que ce soit pour la billettique, la tarification, l’information voyageurs ou encore les modes de délégations… Reste que les régions auront toujours la possibilité de subdéléguer leurs compétences aux départements ou à des intercommunalités. On sait déjà que de nombreux départements devraient demander à conserver le transport scolaire tant il correspond à un service de proximité. Les régions ont désormais un an pour réussir à transformer leurs transports. Un pari ?