ERTMS. Moins européen, plus mondial
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Dans un contexte de plus en plus international, la conférence mondiale ERTMS a été l’occasion de faire le point sur les différents systèmes de communication et sur l’avancée de l’unification européenne en matière de gestion de la circulation des trains.
Organisée par l’UIC et Infrabel, le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire belge, la douzième conférence mondiale ERTMS, qui s’est tenue début mars à Bruxelles, a donné l’occasion de faire, comme tous les deux ans, le point sur ce qui avance – et ce qui n’avance pas – en matière d’unification européenne autour d’un système commun de gestion de la circulation des trains. Avec comme thèmes de cette édition le long terme et la sécurité, dans un monde « en rapide mutation ».
Venus de 30 pays, plus de 700 participants ont fait le déplacement en Belgique pour voir fonctionner le système européen sur deux lignes récemment équipées. Un avant-goût de 2022, échéance à laquelle le réseau géré par Infrabel devrait être 100 % interopérable avec ses voisins. A condition bien sûr que les trains venus des autres réseaux soient eux aussi équipés. Vue par la SNCF, la question se pose encore, alors que vu par ses concurrents dans le domaine du fret, on a l’impression que le déploiement d’ERTMS ne se fait pas assez vite.
Et pendant ce temps, la technique progresse toujours. Choisi dans les années 1990 pour être le système de communication d’ERTMS, le GSM-R sera obsolète à moyen terme et la question de son remplacement ne peut plus être repoussée. Ceci alors que tous les réseaux ne sont ...
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Retrouvez le dossier ERTMS. Moins européen, plus mondial dans le magazine VR&T n°586