Angoulême veut que les téléphones se fassent « discrets » dans ses bus
06 Avr 2011
Mis à jour le 23 mai 2017
La Société de transport du Grand Angoulême (STGA) essaie de restreindre l’utilisation intempestive des téléphones portables dans les bus urbains. Non pas que la STGA veuille l’interdire totalement, mais elle souhaiterait que les conversations soient plus discrètes ou remplacées par des SMS. La Société de transport du Grand Angoulême (STGA) essaie de restreindre l’utilisation intempestive des téléphones portables dans les bus urbains. Non pas que la STGA veuille l’interdire totalement, mais elle souhaiterait que les conversations soient plus discrètes ou remplacées par des SMS.
Profitant des Journées mondiales sans portables, fixées les 6, 7 et 8 février dernier, la STGA a organisé, le 7 février, une journée de sensibilisation auprès des jeunes voyageurs (entre 13 et 20 ans), qui représentent la moitié de ses usagers et les plus gros utilisateurs de portable. Les équipes de la STGA, composées de conducteurs, d’employés du service clientèle ou de contrôleurs, ont ainsi rencontré aux horaires de sortie des cours plus de 500 jeunes, à qui ils ont distribué flyers et bracelets de caoutchouc marqué du slogan : « 1 SMS C+ discret ».
Afin de toucher ce jeune public, l’entreprise de transport avait opté pour un mode communication originale : un clip « maison » réalisé en interne – et dans lequel ont joué des employés de la STGA – intitulé Lola dans le bus. Le premier épisode des histoires de Lola dans le bus mettait en évidence les conséquences « possibles » de l’utilisation du téléphone dans les bus.
Ce film était téléchargeable sur les portables grâce à une étiquette 2D imprimée sur les flyers. Le film a été téléchargé près de 750 fois.
Les journées sans téléphones portables ont été lancées en 2001 à l’initiative de Phil Marso, un écrivain français, auteur notamment de Tueur de portable sans mobile apparent.