fbpx

Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Recevez chaque mercredi
le sommaire de notre LETTRE CONFIDENTIELLE
et soyez informé des dernières actualités essentielles
de la mobilité et des transports.

Je valide !
Inscrivez-vous
ou connectez-vous
X
X

X

Recevoir des contenus similaires

Sélectionnez la catégorie ci-dessous pour être alerté(e) dès qu’un article évoquant ce sujet est publié sur notre site.

X

RAJOUTER A MON PORTE DOCUMENT

Sélectionnez un dossier :

Créer un nouveau dossier

Nantes soigne ses correspondances

Mis à jour le 23 mai 2017

Six lignes de bus voient leurs heures de départ s’ajuster afin d’assurer une parfaite correspondance avec le busway Les Transports de l’agglomération nantaise (TAN) viennent d’installer des feux pour les bus en correspondance avec le busway. Pour qu’ils retardent leur départ et attendent les voyageurs.
Plus question que les Nantais manquent leur bus en sortant du busway, cette « 4e ligne de tram » alimenté par des bus articulés. Des feux dits de « rétention » viennent d’être installés près des abribus. Ils clignotent quand un busway approche, signalant au conducteur qu’il faut attendre un peu pour que les voyageurs effectuent leur correspondance. Avant, dans le busway, les voyageurs ont pu lire sur des écrans le nombre de minutes dont ils disposaient. Un temps calculé pour qu’ils n’aient pas besoin de courir.
Ce nouveau service fonctionne dans une station du busway où six lignes de bus se trouvent en correspondance. Le dispositif cherche à tranquilliser les voyageurs. Surtout le soir quand ils sont nombreux à rejoindre les communes périphériques de l’agglomération. S’ils ratent leur bus de quelques secondes, le suivant n’arrivant pas tout de suite, leur temps de transport s’allonge désagréablement. La mise en marche des feux de rétention évite ce genre de désagréments. « A priori, ce système ne nous amène pas de nouveaux clients mais ceux qui utilisent déjà les transports publics l’apprécient. A long terme, on sait que les temps de parcours garantis sont un atout pour nous. En permettant aux gens d’attraper leur correspondance, nous nous en approchons », estime Pascal Leroy, directeur commercial de la Semitan.
L’idée des feux de rétention est la reprise d’une idée ancienne. Nantes en a installé une première génération le long de ses tramways. « Insuffisamment fiables », tranche aujourd’hui Pascal Leroy. La technologie GPS n’existait pas. Les feux n’avaient pas non plus trouvé toute leur utilité quand bus et tram se rejoignaient partout de quai à quai. Mais avec les stations en étages du busway, leur besoin s’est fait sentir. Quai à parcourir jusqu’aux escaliers à descendre pour rejoindre l’arrêt de bus, les correspondances sont devenues plus longues, plus aléatoires. L’idée d’en revenir à des feux s’est d’autant plus imposée que le réseau de transport nantais maîtrise mieux son système d’informations. Il a été peaufiné ces dernières années pour internet et les téléphones portables. Le « nombre de minutes d’attente avant le prochain départ » est accessible y compris sur certaines lignes de bus alors qu’elles ne fonctionnaient jusque là que sur des horaires théoriques. L’information disponible n’est plus théorique. Elle est donnée en temps réel, calculée grâce au positionnement des véhicules par ondes radio et par GPS. Celui-ci est revu toutes les 12 secondes. Il aussi révisé à la fermeture des portes. Seule restriction, la moitié seulement des lignes de bus nantaises possèdent le système d’aide à l’exploitation nécessaire au traitement de ces informations. Mais dans le busway il est bien là. C’est ce qui lui permet de faire apparaître sur écran, à la station précédente, le « nombre de minutes d’attente » avant le départ du bus en correspondance.
Seulement, les feux de rétention introduisent une perturbation. Ils créent des retards. L’approche du busway décale le départ du bus de quelques secondes jusqu’à 1min15. C’est l’écart limite négocié avec les conducteurs. « Pour eux, c’est un changement de culture. Ils ont toujours couru après les horaires et ne pas partir à l’heure les met mal à l’aise par rapport aux clients déjà installés dans le bus », reconnaît Pascal Leroy. Ils ont mis six mois à s’habituer et à respecter ces nouveaux feux. Mais les résultats apparaissent à la hauteur. Marie-Claire Buffeteau, conductrice, confirme : « On ramasse beaucoup plus de clients. » Quant au stress que ce retard crée pour respecter les horaires de la ligne, l’expérience lui a appris à le gérer comme d’autres aléas : « Permettre aux clients de monter est plus important que de les laisser à quai. C’est comme, dans les encombrements, préférer la sécurité à la vitesse. »
La TAN va équiper en feux de rétention les autres pôles de correspondance de la ligne de busway. Puis modifier un par un, les feux de son réseau de tramway, les adapter au GPS pour les rendre plus sûrs. Un projet annoncé comme prioritaire.
 

Hubert HEULOT

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

réagissez à cet article

Accédez à l’espace débat