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Surprise, la concurrence débarque en Italie à la rentrée !

Mis à jour le 23 mai 2017

L?italien Arenaways sera finalement la première compagnie privée à défier Trenitalia sur son territoire. En septembre, elle assurera des Turin-Milan avec ses trains très business Surprise de dernière minute : ce n’est pas, comme on le pensait, la nouvelle compagnie privée NTV qui sera la première à défier Trenitalia sur le réseau ferré de la Botte, mais Arenaways. Cette compagnie privée de transport de passagers va lancer début septembre un nouveau service de trains régionaux sur la ligne Turin-Milan, en effectuant dix liaisons par jour. Basée à Alexandrie, dans le Piémont, Arenaways a été fondée en 2007 par Giuseppe Arena, un ancien de Ferrovie dello Stato qui a fait ses armes durant la libéralisation du fret. Une dizaine d’entrepreneurs locaux ont investi dans son projet qui a pris corps ces derniers mois. Arenaways s’est en effet fait remarquer en décrochant la prise en charge sur le territoire italien des trains autocouchettes en provenance d’Allemagne et des Pays-Bas jusqu’à Alexandrie. A partir de septembre, Arenaways sera donc également la première compagnie privée à circuler dans la Péninsule. Sur la ligne Turin-Milan, elle prévoit de desservir avec ses trains les gares Lingotto, Porta Susa, Santhià, Vercelli, Novara, Rho Fiera et Porta Garibaldi. D’autres villes intermédiaires (Pavie, Alexandrie, Asti) seront plus tard concernées. La particularité de ce service est de miser sur des trains neufs de technologie italienne assemblés en Roumanie et qui offrent « les standards des trains business au prix d’un train régional, précise le directeur Giuseppe Arena. Ces trains seront uniques en Europe et seront un nouveau mode de voyage ». Orange et jaune à l’extérieur, blanc avec des sièges marron et crème à l’intérieur : Arenaways a tenu à se différencier en imaginant des trains offrant un maximum de services, comme par exemple, en plus d’un bar, un petit supermarché à bord. L’accès pour les personnes handicapées sera facilité et, comble du raffinement, des porte-parapluies et des machines pour nettoyer les chaussures seront à la disposition des passagers. Arenaways attaquera à la rentrée avec deux trains d’une capacité de 200 personnes et devrait en avoir rapidement 9, d’une capacité de 800 personnes, afin d’assurer 16 liaisons quotidiennes (vitesse des trains 140/160 km/h). La réservation des billets sera notamment possible via le site internet du groupe. Sans abonnement, un Milan-Turin en 1h35 coûtera 17 € (classe unique) – ndrl : en TGV, le tarif est d’environ 30 € en seconde classe pour un trajet de plus de 50 minutes. Avec un investissement de 50 millions d’euros sur deux ans, la compagnie prévoit un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros en 2011, grâce au transport d’un million de passagers. Ces chiffres devraient doubler en 2012, tout comme le nombre d’employés de la société (55 aujourd’hui). « Je veux prouver que l’on peut gagner de l’argent avec des axes comme celui-ci, empruntés au quotidien par les gens, explique Giuseppe Arena. A la différence de la France, les grandes villes d’Italie ne sont pas éloignées et il y a beaucoup de villes intermédiaires importantes. C’est pour ça que le TGV n’est pas toujours nécessaire et qu’il y a un créneau à prendre. Les axes Milan-Venise ou Milan-Florence pourraient aussi être intéressants ».
 

Eléonore KERN

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