La Mini E de BMW possède deux places, une autonomie d?environ 200 km et une vitesse de pointe de 150 km/h La promesse avait été faite à Jean-Louis Borloo à l’automne dernier. BMW tiendra parole : après Los Angeles, New York, Londres, Oxford, Berlin et Munich, la Mini E (E pour électrique) sera expérimentée à Paris à partir de décembre prochain. 50 volontaires seront recrutés après analyse de leur candidature déposée jusqu’au 15 septembre sur le site www.mini.fr. Deux groupes successifs de 25 personnes testeront pendant six mois la citadine star de la marque en version tout électrique. Comme cela a été pratiqué ailleurs dans le monde (500 véhicules sont déjà en test), ces pionniers devront s’acquitter d’un loyer mensuel de 475 euros, assurance comprise, et de 25 euros de participation à l’installation et au contrôle du coffret de charge à leur domicile.
Ces véhicules de deux places (l’arrière et le coffre étant occupé par les batteries lithium-ion) affichent théoriquement une autonomie d’environ 200 km. Ils récupèrent de l’énergie au freinage et se rechargent complètement en dix heures. Vitesse de pointe : 150 km/h. Notons qu’il s’agit là de prototypes expérimentaux, car la première voiture électrique que la marque prévoit de commercialiser sera la Megacity, en 2013. Partenaires de l’opération : l’Inrets, qui assistera BMW France dans le choix des testeurs puis dans l’analyse des résultats – en particulier sur les aspects sécurité et connaissance des paramètres d’utilisation ; EDF, qui se charge de déployer des points de recharge aux domiciles des particuliers et participera aussi au retour d’expérience sur la partie recharge ; et enfin Veolia Environnement, qui apporte son savoir-faire en termes de services et d’intermodalité.
« Selon notre observatoire des modes de vie urbains, 65 % des citadins restent attachés à la voiture particulière et nous travaillons à améliorer leur mobilité », a justifié Olivier Delassus, directeur des services d’autopartage chez Veolia Transport, qui gère Liselec, les voitures électriques en libre service de La Rochelle depuis 2010, et qui a racheté Mobizen, service d’autopartage à Paris, il y a deux ans. « L’expérimentation de BMW est pour nous l’occasion, d’une part, de participer à une première en proposant ces véhicules à nos collaborateurs sur trois de nos sites franciliens et, d’autre part, de tester nos systèmes de voitures à la carte ou en libre service. »
En plus du panel de particuliers, chaque partenaire se verra en effet confier quelques véhicules à expérimenter en interne (20 en tout). D’après les premiers résultats de l’expérience similaire déjà menée à Berlin, 66 % des utilisateurs ont jugé la voiture aussi « flexible » qu’un véhicule conventionnel ; 35 % disent avoir changé de comportement de mobilité : ils se sentent moins coupables et prennent plus de plaisir à conduire en ville !
Cécile NANGERONI
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