Bonne année pour Egis. Le chiffre d?affaires atteint 563 millions d?euros, l?Ebitda (excédent brut d?exploitation) 28,8 millions et le résultat net 19,5 millions Philippe Segrétain (président) et Nicolas Jachiet (directeur général) ont présenté le 13 avril les résultats d’Egis pour 2009, filiale d’ingénierie de la Caisse des dépôts (100 %). Bonne année puisque, souligne Philippe Segrétain, « le budget était ambitieux, et on a fait mieux que le budget ». Le chiffre d’affaires atteint 563 millions d’euros (contre 505 en 2008), l’Ebitda (excédent brut d’exploitation) 28,8 millions (contre 27,8), le résultat net 19,5 millions (contre 21,1). L’année a été notamment marquée par les grands contrats remportés en Inde (métros de Calcutta et de Madras) et par le rapprochement avec Iosis (160 millions de CA). Grâce à cette alliance, offrant à Iosis la présence internationale d’Egis et à Egis la compétence bâtiment de Iosis, les deux groupes proposent une offre commune. Le rapprochement, selon Nicolas Jachiet, montre « plus de dynamisme et d’inventivité qu’on ne le pensait ». La prise de participation de 34 % d’Egis dans le capital de Iosis pourrait déboucher en un deuxième temps sur une fusion. Un CA de 1 milliard d’euros deviendrait alors accessible. 2010 commence bien pour Egis, qui est présent dans le groupement pressenti pour la concession de la LGV Tours – Bordeaux, et qui a remporté les études pour le lot nord de la LGV Kénitra – Tanger. Le carnet de commandes représente 17 mois d’activité. Le groupe poursuit sa diversification, le ferroviaire prenant de plus en plus d’importance (17 % du CA, comprenant les transports urbains), la route restant en tête (moitié du CA, 36 % en ingénierie, 14 % en exploitation). Egis réalise 57 % de son activité à l’international, la première filiale du groupe en effectifs est aujourd’hui Egis India (800 personnes). Aussi, Philippe Segrétain peut-il se féliciter de la mutation d’Egis vers un « groupe multiculturel ».
François DUMONT
Publié le 10/12/2024