Les transports de Bruxelles à la diète
La Stib va devoir économiser plus de 46 millions d?euros entre 2009 et 2010 en rognant notamment sur les aménagements du métro La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (Stib) va devoir se serrer la ceinture. C’est la crise économique, le gouvernement de la région bruxelloise peine à boucler son budget 2010. Résultat, la société qui gère les transports publics dans la capitale européenne va devoir économiser, à la demande de l’autorité de tutelle, plus de 46 millions d’euros entre 2009 et 2010. Un vrai paradoxe à un moment où, pour cause de réchauffement climatique, des investissements ambitieux dans les transports en commun deviennent urgents, notamment à Bruxelles. A l’issue de négociations entre la région et la société, celle-ci a réussi à obtenir des garanties pour le maintien de l’emploi, il n’y aura pas de licenciement. A elle de décider des postes sur lesquels elle veut rogner. Le réseau des bus de nuit Noctis est sur la sellette, il n’a jamais vraiment trouvé son public, mais pour le moment il n’est pas encore officiellement supprimé. L’offre devrait être allégée sur certaines lignes, « connaissant peu de succès » selon la Stib, en soirée ou le week-end. Le programme d’installation de portillons de sécurité dans les 69 stations de métro marquera aussi le pas. Dix-sept stations devaient être équipées l’an prochain, seule la moitié le sera. La construction d’un nouveau dépôt de trams au sud-ouest est elle aussi reportée. En revanche, le développement de la carte MoBib et de ses applications ne devrait pas être affecté.
Isabelle ORY
Publié le 10/12/2024