Selon l?étude confiée par Atout France à Inddigo Altermodal, les retombées économiques directes du vélo en France se chiffreraient à 4,5 milliards d?euros Selon l’étude confiée par Atout France à Inddigo Altermodal (et menée en partenariat avec les ministères de l’Ecologie, de la Santé et des Sports, le Conseil national des professions du cycle, l’Association des départements cyclables et le Club des villes cyclables), les retombées économiques directes du vélo en France se chiffreraient à 4,5 milliards d’euros. Toutes les pratiques du vélo ont été prises en compte, qu’elles soient urbaine, sportive, touristique ou de loisirs. Ces 4,5 milliards d’euros bénéficient principalement au tourisme, pour lequel les retombées économiques s’élèvent à 1,95 milliard d’euros, soit 44 % des recettes, et au commerce de cycles avec 32 %. Viennent ensuite l’industrie du cycle (8 %), le BTP (7 %), les événements (4 %), les fédérations (3 %) et les services (3 %). Côté dépenses, ce sont les ménages qui injectent le plus d’argent dans l’économie du vélo avec 3,5 milliards d’euros, très loin devant les partenariats, qui réunissent 352 millions d’euros, les agglomérations et communes avec 238 millions d’euros, les conseils généraux et régionaux avec 228 millions, puis l’export, qui totalise 85 millions. De plus, l’étude relève que ce secteur totalise 35 000 emplois salariés, dont 10 000 dans le secteur de l’industrie et du commerce de cycles.
L’enjeu de cette étude est également d’aider la France à rejoindre le peloton de tête des pays européens. Les auteurs ont ainsi formulé des propositions visant à développer le vélo comme outil de mobilité :
– un mètre linéaire d’aménagement cyclable par habitant d’ici 10 ans. Soit le triple d’aujourd’hui ;
– une meilleure connaissance des mécanismes des accidents impliquant des vélos dans la réalisation des aménagements cyclables ;
– un cofinancement de l’Etat à hauteur de 30 % ;
– cibler les déplacements en banlieue proche, car c’est là que le potentiel est le plus important. C’est là où la voiture domine et où la marche et les transports en commun peinent à se développer du fait d’une densité urbaine plus faible ;
– accompagner le développement du vélo en rabattement vers TER ;
– permettre aux utilisateurs de bénéficier de stationnements sécurisés, que ce soit auprès de leur domicile ou de leur lieu de travail.
Marion BONNET
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