L’entreprise a bouclé le 1er semestre de son exercice 2010-2011 avec un résultat net part du groupe en baisse de 5 % à 29 millions d’euros, un chiffre d’affaires qui s’est légèrement tassé de 0,8 % à 411,2 millions, et un résultat opérationnel en baisse de 3,8 % à 49,7 millions d’euros. En attendant, le carnet de commandes « fait du gras ». « Malgré les plans de décroissance que l’on voit se mettre en place dans beaucoup de pays, il faut toujours transporter les gens, et je pense que les transports en commun seront le dernier des secteurs touchés par les annulations. » Cette prévision optimiste, c’est Robert Joyeux, le président du directoire du groupe Faiveley, qui la fait. En attendant, le groupe Faiveley doit composer avec une actualité marquée par les reports de programmes d’investissement, notamment en Europe, et l’entreprise a bouclé le 1er semestre de son exercice 2010-2011 avec un résultat net part du groupe en baisse de 5 % à 29 millions d’euros, un chiffre d’affaires qui s’est légèrement tassé de 0,8 % à 411,2 millions, et un résultat opérationnel en baisse de 3,8 % à 49,7 millions d’euros. En attendant, le carnet de commandes « fait du gras ». Il s’est étoffé de 14 % en un an, à 1,363 million d’euros (soit 26 mois d’activité !). Pour Faiveley, il n’y a « rien de grave ». En France, par exemple, ou Faiveley a fait un quasi grand chelem des commandes régionales d’équipements (le PP auprès d’Alstom, 63 millions d’euros, et le PHD de Bombardier, 70 millions d’euros), Robert Joyeux rappelle que « 40 % de la flotte de la SNCF aura plus de 20 ans en 2012 », et qu'« il faudra bien la renouveler un jour ». En attendant que son marché européen redémarre, Faiveley compense avec le dynamisme de l’activité en Asie et se positionne dans le reste du monde.
En Inde, « six villes sont sur le point de construire des métros et sept y réfléchissent ». Aux États-Unis, misant sur le redémarrage du fret ferroviaire, Faiveley a créé avec l’américain Amsted rail une filiale commune (dont il détient 67,5 % du capital) spécialiste dans les équipements de frein pour le fret.
La force de Faiveley, dans l’univers concurrentiel de plus en plus complexe de l’équipement ferroviaire, est de chercher à se positionner sur les équipements les plus avancés, les plus complexes à reproduire, en un mot, les plus « différenciant ». Cela vaut moins pour la climatisation, où les Chinois arrivent en force, que dans le domaine de l’électronique où Faiveley vient de mettre au point pour le compte de Bombardier un nouveau système de détection des quais utilisant les images de CCTV. La stratégie de Faiveley tient en une phrase, énoncée par le directeur général adjoint, Thierry Barel : « Produire de la valeur ajoutée pour les constructeurs »
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