Cluses et ses voisines étudient leurs futurs transports
Pouvoir se déplacer à moindre coût et respecter l’environnement sont les raisons qui ont conduit les communes du bassin clusien à lancer une étude sur un transport intercommunal. Pouvoir se déplacer à moindre coût et respecter l’environnement sont les raisons qui ont conduit les communes du bassin clusien à lancer une étude sur un transport intercommunal. Les premiers résultats devaient être dévoilés aux huit communes fin mars ou début avril. C’est à ce moment également que les élus attendent une réponse du préfet sur leur projet d’intercommunalité longtemps repoussé. Sans être indispensable à la création d’un transport, l’intercommunalité faciliterait les choses. A l’exemple du financement de l’étude, qui a fait l’objet d’un groupement de commandes porté par la commune de Marnaz, faute d’intercommunalité.
« En 2013, avec la modification de la loi, les choses seront obligatoires. On a perdu du temps et de l’argent. Autant créer l’intercommunalité maintenant », assure Claude Hugard, élu à la ville de Cluses, en charge du développement durable.
Avec un taux d’utilisation de la voiture un peu au-dessus de la moyenne nationale, et une pollution typique de fond de vallée avec peu de précipitations, Cluses et ses voisines mériteraient bien un réseau de transport. Certes, il existe quatre lignes gratuites à Cluses, ouvertes à tous. Mais elles s’arrêtent aux limites de la commune. Et les élus reconnaissent qu’elles sont peu fréquentées par les usagers autres que captifs. Les habitudes quant à la voiture sont tenaces. Quant aux lignes interurbaines Lihsa, avec une ou deux rotations par jour, cela reste insuffisant pour séduire une population de salariés. Le service doit donc être bien pensé pour être efficace et utilisé. Or, si le périmètre est dense en termes de population en fond de vallée – l’urbanisation est continue d’une commune à l’autre –, le futur service devra aussi desservir des communes « balcons » situées entre 20 et 30 minutes de Cluses et moins peuplée. Ce qui laisse imaginer deux types de transport en attendant les résultats de l’étude de MBC Conseil. Ce qui aura été dévoilé fin mars ou début avril ne sera qu’une première approche. Ce sera surtout un état des lieux et des grandes lignes de proposition pour desservir les cœurs de ville où se trouvent leurs services et les zones d’activités, le tout dans un rayon d’une petite dizaine de kilomètres. Ensuite, les élus décideront quels points seront approfondis par des études plus poussées, sans s’imposer de date limite.
Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt