Le réseau France Autopartage, qui fédère quinze structures locales indépendantes dans une cinquantaine de villes en province et en région parisienne, s'est doté de la marque commerciale unifiée Citiz. Le réseau France Autopartage, qui fédère quinze structures locales indépendantes dans une cinquantaine de villes en province et en région parisienne, s'est doté de la marque commerciale unifiée Citiz. Dévoilée le 17 septembre à Strasbourg, la nouvelle identité illustre une volonté de collaboration renforcée entre les membres du réseau, qui disposeront d'un système de réservation commun et mutualiseront la technologie (boîtiers, serveurs) autorisant l'accès aux voitures partagées. « Strasbourg, Marseille, Toulouse et Cergy-Pontoise sont les premiers réseaux à adopter totalement la nouvelle identité. La prochaine échéance, prévue fin 2014, c’est l'harmonisation de nos tarifs », annonce Jean-Baptiste Schmider, directeur général de Citiz à Strasbourg. Cette collaboration renforcée, qui s'illustrait déjà avec l'interopérabilité des abonnements entre les villes adhérentes du réseau, doit permettre à Citiz de « décupler son offre » au cours des prochaines années. Les opérateurs (700 voitures pour 15 000 abonnés et 5 à 6 millions d'euros de chiffre d'affaires) n'entendent pas pour l'instant fédérer leurs structures locales, pour la plupart coopératives, au sein d'une entité juridique commune.
La question de l'harmonisation des flottes automobiles, composées de modèles d'une demi-douzaine de grands constructeurs, s'est posée depuis plusieurs années chez France Autopartage, sans solution. Un accord vient d'être passé avec Toyota sur la fourniture de la citadine Yaris, en version hybride, aux réseaux qui souhaiteront la proposer. Les opérateurs expérimentent aussi, depuis 2008, l'utilisation de carburants alternatifs (GNV) ou des véhicules hybrides rechargeables. Le recours à des modèles électriques de Renault (Twizy, Zoé) a été écarté. « La gestion spécifique de l'autopartage électrique rend cette option largement dépendante d'aides extérieures, reconnaît Jean-Baptiste Schmider. L'électrique n'est pas adaptée à notre activité, parce que nos réseaux ont intérêt à enchaîner des courses le plus rapidement possible. Les temps de recharge des voitures actuelles ne le permettent pas ».
Olivier Mirguet
Il y a 11 mois - Marie-hélène Poingt
Il y a 11 mois - Marie-hélène Poingt
Il y a 1 année - Marie-hélène Poingt