Projet CityMobil : un nouveau test de véhicules automatisés à La Rochelle en novembre 2014
Six nouveaux véhicules automatisés CityMobil2 de six places, conçus par l’entreprise française Robosoft, seront testés à La Rochelle, pendant sur six mois de novembre 2014 à avril 2015. La communauté d'agglomération, la ville de La Rochelle, l’EIGSI et Proxiway viennent d’être retenus parmi douze villes européennes dont Milan et Lausanne pour mener une démonstration de véhicules automatisés de grande ampleur dans le cadre du projet européen de recherche, de développement et de démonstration CityMobil2 qui porte sur les systèmes de transport automatisés dans un environnement urbain.
A La Rochelle, les véhicules automatiques du constructeur français Robosoft partageront l’espace urbain. Ils seront équipés de technologies laser et GPS qui permettent de détecter les obstacles, les contourner ou stopper le véhicule.
Les CityMobil2 transporteront les passagers gratuitement sur un parcours spécifique de 1,7 km, de la gare SNCF de La Rochelle-ville au Technoforum, cœur de l’Université, en passant par l’Aquarium, l’office de tourisme, la tour Saint-Nicolas, la médiathèque et le quartier de la Ville en bois.
Depuis septembre 2008, La Rochelle est une ville test pour des démonstrations de véhicules du futur automatisés dans le cadre du projet européen CityMobil. La ville et les partenaires CityMobil avaient alors pu montrer aux spécialistes du transport, aux responsables territoriaux et aux habitants une vision futuriste des transports urbains.
En mai 2011, un deuxième essai de trois mois sur des véhicules automatiques, ouvert au grand public, avait été effectué avec un véhicule électrique automatisé sans chauffeur. Il a circulé dans un environnement urbain ouvert aux piétons, aux cyclistes et à un faible trafic automobile local. Plus de 1 000 passagers avaient emprunté le véhicule CityMobil, dont un tiers de plus de 60 ans et un quart de jeunes entre 16 et 25 ans. La plupart ont jugé ce transport facile à utiliser et se sont sentis en sécurité, pour eux-mêmes et pour les autres. Près de 95 % des personnes qui ont testé le véhicule ont jugé qu’il était adapté pour la ville et qu’ils pouvaient être généralisés à moyen terme. Malgré tout, il était alors nécessaire d’avancer encore dans la technologie du véhicule, notamment lors d’intempéries. Par ailleurs, un travail réglementaire doit encore être mené pour permettre l’implantation d’un système automatique dans la circulation urbaine.
La poursuite des études de septembre 2012 à novembre 2013 a conduit à une deuxième phase de test programmée en novembre prochain.