Grenoble développe le Métrovélo
26 Juin 2015
Auvergne-Rhône-Alpes , Grenoble , Vélo , Aménagement du territoire , Aménagement urbain , Collectivité locale , Ecomobilité , Politique de la ville , Vélo
Mis à jour le 23 mai 2017
Avec l’objectif de tripler la part de la bicyclette d’ici à 2020 (en la mettant à 12 % comparée aux autres modes, soit 216 000 déplacements par jour, l’équivalent au réseau tramway), la métropole…
de Grenoble a présenté le 24 juin son programme d’action. Rappelant que la pratique cyclable sur l’agglomération a déjà fait un bond de 31 % entre 2009 et 2015, elle veut « faciliter le partage des espaces publics au profit des modes actifs et offrir des conditions de stationnement des vélos attractives » au cœur de l’agglomération. En périphérie, elle compte notamment développer son usage « en complémentarité et en rabattement de l’offre de transports en commun existante ». Un guide est en cours d’élaboration pour permettre cette prise en compte systématique. « Le schéma structurant d’itinéraires vélos sera ainsi approfondi, autour principalement du concept d’autoroutes à vélo qui bénéficieront d’investissements prioritaires, qu’il s’agisse de rénovation, de création, de signalétique spécifique ou encore d’ouvrages d’art », indique la métropole.
Des actions ont déjà été lancées. « La réalisation du pôle d’échange multimodale de la gare de Grenoble va ainsi faire passer le nombre de places de stationnement disponibles de 600 à plus de 1 800 places, notamment grâce à un système innovant de silos à vélos », poursuit-elle. « La complémentarité de l’usage du cycle avec celui des transports en commun étant un enjeu majeur, les Métrovélo- box seront redéployées en consignes sur l’ensemble du réseau. Par ailleurs, dans les prochaines semaines, 5 500 Métrovélo sillonneront la Métropole grenobloise, ce qui en fait le premier parc locatif de province, affirme Grenoble. L’objectif est de privilégier l’utilisation longue durée. 9 000 vélos sont prévus à l’horizon 2020 nécessitant un investissement de plus de 2 millions d’euros chaque année pour l’exploitation et l’achat de nouveaux vélos.