Croissance Rail entre au capital de Texelis
06 Juil 2015
Commande, contrat , Entreprise , Equipementier , Financement , industrie , Politique industrielle
Mis à jour le 23 mai 2017
C’est la deuxième opération de Croissance Rail, ce fonds d'investissement chargé de soutenir le développement de la filière industrielle française
Croissance Rail a signé tout à l’heure un accord avec la société Texelis pour participer, aux côtés de ses actionnaires, à une augmentation de capital de 4,5 millions d’euros.
« En renforçant ses fonds propres, Texelis pourra accroître ses capacités industrielles et développer les nouveaux marchés mondiaux sur lesquels elle dispose d’importants gisements de croissance », expliquent Croissance Rail et Texelis qui se présente comme un leader mondial des ponts et chaînes cinématiques pour les domaines ferroviaire et militaire.
« Dans le domaine ferroviaire, Texelis fournit les ponts de tous les métros pneus, notamment outre-Atlantique, à l’instar de ceux de Montréal, Mexico et Santiago du Chili, ainsi qu’en Europe pour ceux de Paris, Marseille et Lausanne, et ce en coopération avec Alstom et Bombardier. Texelis est également un équipementier stratégique des constructeurs de tramways, tel Alstom pour le Citadis », explique la société basée à Limoges, qui réalise un chiffre d’affaires de près de 50 millions d’euros et emploie 270 personnes.
« Après quelques années de transformation profonde depuis la sortie du groupe Renault Trucks, cette opération donne à Texelis une manoeuvrabilité financière afin de soutenir une croissance forte au cours des prochaines années, tirée par un essor important des nouveaux marchés à l’international (Moyen-Orient, Amérique du Nord, Asie », souligne de son côté Charles-Antoine de Barbuat, le directeur général de Texelis.
Lancé en 2013, Croissance Rail est doté de 40 millions d’euros, dont 10 millions venant de la banque publique d’investissement, 14 millions d’Alstom, 6 millions de Bombardier, 7 millions de la SNCF et 3 millions de la RATP. Le fonds a déjà participé en début d’année à la recapitalisation de Compin, à hauteur de 4 millions sur les 10 millions apportés.
Marie-Hélène Poingt