Le siège mondial de l’activité de métros automatiques VAL s’installera à Toulouse, regroupant une centaine de salariés éclatés aujourd’hui entre les sites de Châtillon (Hauts-de-Seine), Roubaix (Nord) et Colomiers (Haute-Garonne), a indiqué la direction de Siemens le 9 novembre. « A Toulouse seront progressivement réunies les activités de recherche & développement, d’ingénierie, de direction de projets et de maintenance liées aux projets clés en main de métros automatiques de la gamme Val, Cityval et Airval », a précisé Eric Cazeaux, directeur de la division Mobility de Siemens France. Le centre de compétences pour les automatismes de métros sans conducteur, qui emploie 400 personnes environ, restera basé à Châtillon.
Une cinquantaine de salariés a déjà pris possession d’une partie des 10 000 m² de locaux réaménagés dans le quartier de Basso-Cambo, au sud-ouest de Toulouse, non loin du siège de Tisséo, qui gère les transports urbains de la Métropole toulousaine, et de Nexter Electronics, à qui Siemens a confié en avril dernier la réalisation d'équipements électriques pour la future ligne B du métro de Rennes.
En faisant le choix de Toulouse, dont les élus ont décidé la construction d’une troisième ligne de métro, Siemens « s’appuie sur une filière industrielle toulousaine à la pointe sur les systèmes embarqués, comprenant de nombreuses PME avec qui nous sommes déjà en partenariat, comme Nexter Electronics ou Actia (qui travaille sur les automatismes du métro de New York) et sur un important vivier universitaire », explique Hervé de Lacotte, directeur de la Communication de Siemens Mobility.
Catherine Sanson-Stern
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