L’expérimentation des véhicules autonomes sur route va pouvoir commencer. Une ordonnance présentée par Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, et Alain Vidalies… style= »margin-bottom: 0px; text-align: justify; font-size: 14px; line-height: normal; font-family: Helvetica; »>
secrétaire d’État aux Transports, au conseil des ministres du 3 août l’a décidé. Sont concernés les « véhicules à délégation partielle ou totale de conduite, qu'il s'agisse de voitures particulières, de véhicules de transport de marchandises ou de véhicules de transport de personnes ». Bref, les véhicules autonomes.
Le gouvernement voit dans ces véhicules une « étape incontournable vers une mobilité apaisée, une régulation et une sécurisation des trafics, et des transports plus efficaces et plus respectueux de l’environnement. Ils constituent l’avenir de l’industrie automobile. »
Ce type de véhicule devrait avoir, selon le compte-rendu du conseil des ministres, « des capacités de réaction et d'adaptation supérieures à celles d'un conducteur humain et ainsi commettre moins d'erreurs que ce dernier sujet à la fatigue, l'alcool, la distraction ou l'inexpérience». Il représente «une piste de progrès prometteuse pour la sécurité routière».
L’ordonnance servira de fondation à la construction d’un cadre réglementaire au travers d’un décret en Conseil d’État.
Cette ordonnance, souligne le compte-rendu, s’inscrit dans l’esprit de la feuille de route du plan industriel « Véhicule Autonome » de la Nouvelle France industrielle, « visant à faire de l’industrie française de l’automobile et du transport routier une des pionnières dans la conception du véhicule autonome pour tous » Ce plan industriel « traduit l’ambition que la France soit reconnue comme une terre d’expérimentation du véhicule autonome, un centre d’excellence de l’intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes, afin de préparer les nouvelles mobilités de demain ».
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