Des lendemains qui chantent chez RFF
Changement de ton en 2009 pour RFF. Alors qu’il y a tout juste un an, son président estimait que le gestionnaire des infrastructures ferroviaires n’était pas bien traité par l’Etat, le 22 janvier, Hubert du Mesnil s’est dit très satisfait de l’année écoulée. « Non pas que nos résultats soient bons ! Nos pertes ont atteint 270 millions d’euros. Et les circulations de trains de fret ont reculé sur le réseau avec une chute de 16 % du nombre de trains-km en novembre. » Mais plus important pour le président de RFF, « l’Etat nous a donné ce dont nous avions le plus besoin : une feuille de route ». L’établissement public va investir « plus que jamais » : 3,4 milliards d’euros cette année. Pour financer les lignes nouvelles, ses dirigeants s’apprêtent à faire un “road show” dans le courant de l’année dans les pays du Golfe ou en Asie pour convaincre de nouveaux investisseurs, plus éloignés que les grandes banques européennes traditionnellement sollicitées.