Le jeudi 1er avril devait être un jour de grève pas comme les autres à la SNCF : les quatre syndicats représentatifs de l’entreprise (CGT, CFDT, Sud-Rail et Unsa) appelaient à « une journée sans informaticiens à la SNCF ». Motif de ce mouvement : le projet de la SNCF de créer deux filiales : une coentreprise chargée de prestations informatiques, détenue à 51 % par la SNCF et à 49 % par IBM, et une structure de commercialisation, baptisée Stelsia (100 % SNCF). Les syndicats, qui critiquent ce projet mené « en catimini » par la direction, s’inquiètent pour les emplois. Les services informatiques de l’entreprise occupent 2 100 personnes et 2 000 prestataires, rappelle la CGT, qui craint notamment qu’IBM délocalise certaines prestations pour réduire ses coûts.