Surenchère du chinois Zelc pour le métro de Montréal
Mis à jour le 23 mai 2017
Nouveau rebondissement dans l’affaire du métro de Montréal, où le différend entre Bombardier et Alstom avait été réglé par l’octroi d’un marché de 342 voitures à un consortium regroupant les deux constructeurs. Le 8 février, l’industriel chinois Zhuzhou Electric Locomotive Company (Zelc) a surenchéri en proposant, avec son associé CPCS Technologies Canada, de créer 750 à 1 000 emplois à Montréal s’il remportait le marché de 3 milliards de dollars canadiens (2 milliards d’euros), montant pour lequel il fournirait en deux ans pas moins de 762 voitures ! Mais à une condition : l’abandon du roulement sur pneus au profit des classiques roues acier, les voies du réseau de Montréal étant également dotées de rails soudés. A cette fin, Zelc souhaite avoir accès aux voies du métro, ce que refuse toutefois la Société de transport de Montréal (STM).