Sept trains saccagés, 500 000 euros de facture
Dans la nuit du 23 au 24 janvier en gare de Nice, deux TER, deux TGV, deux trains couchettes et un Teoz, soit 35 voitures, ont été saccagés. La facture : plus de 500 000 euros. Et comme conséquences indirectes la suppression, le retard et la réduction du nombre de voitures TER dans les deux semaines suivantes. Fréquent dans cette région, cela a donné lieu à une polémique. Pour Gérard Piel, vice-président (PC) en charge des Transports à la région, la SNCF doit « nous rendre des comptes ». En ligne de mire, une certaine insuffisance supposée de moyens. Réponse de Joseph Moulin, directeur régional de la SNCF : « La sécurité à 100 % n’existe pas. » Pour calmer le jeu, le préfet des Alpes-Maritimes a donné rendez-vous aux responsables de la SNCF le 11 février. Ils devront alors présenter un diagnostic sur la protection des enceintes dans l’ensemble du département et leurs propositions pour l’améliorer.
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt