Les cheminots CFTC en colère contre leur confédération
Le siège de la CFTC à Paris a été occupé, le 17 novembre, par plusieurs dizaines de ses adhérents cheminots venus de Strasbourg, Metz, Lille et de la région parisienne. Cette action témoigne de l’âpreté du bras de fer opposant les responsables cheminots et ceux de la confédération. A l’origine, l’accord électoral liant la CFTC Cheminots (5,4 % lors des élections de 2009) à FO (8 %) et à la CFE-CGC pour tenter de dépasser, lors des prochaines élections professionnelles à la SNCF, le cap des 10 %, décisif pour être représentatif.
La confédération s’y est opposée, par crainte de voir réduites sa représentativité nationale et celle au niveau de la branche transports. En septembre, elle a d’ailleurs souhaité « retirer » les mandats des trois principaux dirigeants du syndicat cheminot. Le conflit est devant les tribunaux. « En colère », les cheminots s’estiment aujourd’hui « trahis » par ceux qui ont remis « en cause le partenariat intersyndical qui avait fait l’objet d’un vote à l’unanimité du conseil de la FGT ».