Objectif du gouvernement : voir circuler 2 millions de véhicules propres en 2020. Les transports représentent en effet plus du quart des émissions de gaz à effet de serre et une bonne partie des émissions de polluants atmosphériques. Le véhicule décarboné représente donc un enjeu écologique majeur, « emblématique du Grenelle de l’Environnement », a dit Nathalie Kosciusko-Morizet, en remerciant Louis Nègre pour « ses propositions constructives ». Le sénateur UMP a en effet remis le 28 janvier son rapport par le sénateur qui dresse un état des lieux de la filière, dont les perspectives de marché sont estimées entre 20 et 50 Milliards d’euros en 2020 en Europe, dont 7,5 en France. Première recommandation : les acteurs étant nombreux et dans des secteurs peu habitués à travailler ensemble, il faut « un renforcement de l’Etat-stratège pour porter ce projet industriel ambitieux, structurer la filière et assurer la pérennité de l’action publique ». Autre nécessité, celle de renforcer les instances de représentation au sein d’une structure qui serait l’interface du secteur, auprès de l’État, des institutions et du public. Et « une AVERE-France2 rénovée pourrait constituer cette structure ».