Les transports publics d’Athènes en grève « illégale »
Mis à jour le 23 mai 2017
Métro, bus et trolleys athéniens sont restés à l’arrêt trois jours début février, malgré une décision du tribunal jugeant la grève « illégale ». Restaient, pour se déplacer, le tramway et les trains interurbains desservant une partie des banlieues nord et sud. Les grévistes accusent le gouvernement de ne pas tenir compte de leurs propositions dans un projet de loi de restructuration. Pour faire face aux gros déficits des sociétés de transports, le gouvernement grec a en effet décidé, en février, une hausse de 20 % du prix du billet – à un euro, c’est l’un des moins chers d’Europe. La restructuration, qui s'inscrit dans le cadre des réformes réclamées par l'UE et le FMI en échange du prêt de 110 milliards de mai 2010 pour sauver la Grèce de la banqueroute, prévoit la suppression de 1 500 des 12 000 postes et le reclassement des titulaires dans le secteur public, moyennant d’éventuelles réductions salariales.