RFF a déjà fait le bilan carbone du GPSO
En 2009, l’Ademe, RFF et la SNCF présentaient le premier bilan carbone ferroviaire, celui de la LGV Rhin-Rhône. Cette fois, avant même le début du chantier, RFF s’est penché sur la facture environnementale du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) reliant Bordeaux à Toulouse et Bordeaux à l’Espagne. Le chantier concerne plus de 400 kilomètres pour une mise en service à l’horizon 2020. RFF a calculé qu’« en sept ans d’exploitation, les émissions de gaz à effet de serre générés par la construction et l’exploitation du GPSO seront compensées ». Un résultat rendu possible par le fort report modal de l’avion vers le TGV, un certain nombre d’innovations et des économies en phase travaux. RFF espère notamment alimenter certaines sous-stations par des panneaux solaires et réaliser des économies de matériaux fort consommateurs d’énergie pour leur production, notamment la chaux. Et d’ores et déjà, la consigne a été donnée aux équipes qui travaillent sur le projet de limiter leur empreinte carbone en remplaçant les déplacements par des visioconférences et en n’imprimant pas systématiquement les documents échangés.