Les syndicats dénoncent des pressions sur les contrôleurs
Au moins quatre affaires par jour qui doivent rapporter un minimum de 50 euros. C’est la consigne donnée par la direction d’un établissement commercial train (ECT) à ses contrôleurs, selon Le Parisien du 31 mai. Un système de bonus inciterait en outre les agents à faire du zèle. Guillaume Pepy a démenti tout objectif chiffré destiné à pousser les contrôleurs à faire du chiffre. « Le seul objectif, c’est la lutte contre la fraude, qui fait perdre 350 millions d’euros annuels à la SNCF », a précisé le président de la SNCF. Côté syndical, on affirme également n’avoir jamais vu de notes écrites sur ce thème. Mais on dénonce des pressions incitant les contrôleurs à verbaliser davantage. « Cela se répercute sur leur déroulement de carrière, souligne Sud-Rail. On sait que des démarches locales, managériales, peuvent mettre la pression sur les contrôleurs », commente la CGT-Cheminots qui réclame des éclaircissements à la direction de la SNCF.