L’équipe qui vient d’arriver au pouvoir à Lisbonne a rendu public, le 28 juin, le gel de la ligne à grande vitesse entre la capitale portugaise et Madrid. Mettant en avant des considérations financières, le récent vainqueur des élections, Pedro Passos Coelho (Parti social-démocrate, PSD), a présenté devant le Parlement portugais son programme de gouvernement, incluant la suspension du projet de LGV, « le temps de le réévaluer avec des coûts et un calendrier nouveaux ». Côté portugais, la moitié des travaux ont déjà été adjugés, fonds européens à l’appui, tandis qu’en Espagne les chantiers sont déjà très avancés, notamment dans les provinces de Cáceres et Badajoz (Esrémadure).