Le Gart apporte sa pierre à l’acte III de la décentralisation
« Il est urgent de repenser l’organisation des transports, de rendre plus efficaces et plus cohérentes les politiques publiques, et c’est, je pense, l’orientation prise par le gouvernement. » Au sortir de son assemblée générale, le 16 octobre, le président du Gart, Roland Ries, a détaillé les recommandations que le groupement d’élus entend envoyer à Marylise Lebranchu dans la perspective de l’acte III de la décentralisation. En tout, 18 propositions tendant à réformer la Loti « vieille de trente ans », en institutionnalisant la coordination des politiques à l’échelon régional et en élargissant les compétences des AOTU au stationnement, à l’aménagement de la voirie et à la gestion de la circulation. Ces dernières deviennent ainsi des AO de la mobilité durable. Schématiquement, le Gart souhaite un Etat « stratège, régulateur et contributeur » ; une région « AO de plein exercice » dotée d’une ressource dédiée (VT interstitiel ou additionnel) ; un département acteur de la mobilité de proximité et lui aussi bénéficiaire d’une ressource financière… Il suggère aussi « d’identifier dans chaque région un chef de file des politiques intermodales », sachant que la coopération jugée « la plus efficace », c’est la création de syndicats mixtes.