Snit : six mois de réflexion
Le ministre délégué chargé des Transports, Frédéric Cuvillier, a mis en place le 17 octobre la commission chargée d’évaluer le projet de Snit. Appelée « commission mobilité 21 », elle est composée de parlementaires et de personnalités qualifiées et présidée par Philippe Duron, député PS du Calvados, président de l’Afitf. La commission aura 6 mois pour remettre des recommandations qui seront présentées aux commissions compétentes du Parlement. Sur ces bases, le ministre proposera un nouveau schéma national de mobilité durable. Démentant toute volonté de « renoncement », Frédéric Cuvillier a toutefois indiqué qu’un certain nombre de projets – sans vouloir préciser lesquels –n’étaient que « des traits sur le papier », ajoutés lors de la période électorale. Il refuse de dire si l’Etat a fixé un plafond d’investissement et quel en serait le montant (l’ensemble des projets du Snit se montant à 245 milliards d’euros sur 25 ans). Il assure que le canal Seine – Nord n’est pas abandonné. Frédéric Cuvillier a de plus demandé aux préfets de recenser des projets qui n’auraient pas été inclus dans le Snit, pour que la commission les examine. Pour Philippe Duron, le travail, en simplifiant, tient en quatre mots : élagage ; hiérarchisation ; planification (que fait-on à vingt ans), programmation (que fait-on dans les cinq ans). Selon le président de la commission, qui parle d’une « recomposition », l’ensemble des projets ne doit pas s’accumuler selon une logique de « sédimentation » mais former un « système ».
Retrouvez la liste des membres de la commission ici.