Petite Ceinture ferroviaire parisienne : l’urgence… de ne rien faire ?
20 Fév 2013
Mis à jour le 23 mai 2017
« Dans un contexte qui a évolué » depuis le protocole conclu avec la Ville de Paris en 2006, RFF envisage « de retirer du réseau ferré national » les sections de la Petite Ceinture ferroviaire parisienne « sur lesquelles il ne voit plus de perspectives pour un trafic ferroviaire lourd ». La signature du prochain protocole est attendue pour cet été, d’où l’urgence apparente d’un nouveau débat sur le devenir de l’ancienne ligne circulaire.
Que faire ? Préserver la possibilité d’une desserte par train ou par tram ? Etablir des espaces verts ? Favoriser la biodiversité ? Lancée en janvier par la Ville de Paris et RFF, la concertation a remporté un succès qui a surpris ses promoteurs. En moins d’un mois et demi, 23 000 visites ont été enregistrées sur le site Internet lapetiteceinture.jenparle.net et 2 435 contributions ont été émises. Ceci alors que des visites in situ ont été organisées, ainsi que de réunions publiques et des ateliers dans les arrondissements périphériques parisiens… mais ni dans les communes limitrophes, ni au niveau de la région Ile-de-France.
De la réunion publique de synthèse qui s’est tenue le 14 février à la mairie du 4e arrondissement, il ressort que les différentes solutions sont loin de faire l’unanimité. Anne Hidalgo, première adjointe chargée de l’architecture et de l’urbanisme, s’est félicitée de ses meilleures relations avec la nouvelle équipe de RFF, a insisté sur le caractère non constructible de l’emprise, mais en a implicitement exclu la vocation ferroviaire, alors que ce sujet était en tête des contributions sur le site Internet. Toutefois, la concertation aura permis de dégager des points de convergence : la réversibilité des aménagements et le maintien de la continuité du linéaire. On ne sait jamais…