Le gouvernement de Mariano Rajoy s’oppose à deux candidatures espagnoles pour le train à grande vitesse brésilien prévu entre Rio et São Paulo (511 km), soit plusieurs marchés d’un total de 13 milliards d’euros. Madrid et ses compagnies publiques (Renfe, Ineco, Adif) ne sont partantes que pour une offre conjointe Talgo et CAF, réputés être les frères ennemis du ferroviaire ibérique. Avantage du premier, une expérience de la grande vitesse en Espagne et un chantier en cours en Arabie, mais le second a déjà un site de production sur place à Hortolândia (São Paulo), a fourni le pays en trains (une condition pour concourir au TGV) et est membre actif de l’Association brésilienne de l’industrie ferroviaire (Abifer). Sur ce projet, sont attendues à l’échéance d’août 2013 les offres de Siemens, Bombardier, Alstom, du japonais Mitsui et du coréen Hyundai.