Grande-Bretagne : Siemens livrera les futures rames Thameslink
La nouvelle est officielle depuis le 27 juin 2013, mais dès le 16 juin 2011, le ministère britannique des Transports (DfT) avait désigné comme preferred bidder le consortium Cross London Trains (XLT), dont Siemens fait partie, pour le renouvellement des rames Thameslink (liaisons nord – sud à travers le bassin londonien). Soit un parc de 1 140 voitures de rames automotrices bicourant (750 V continu 3e rail au sud de Londres et 25 kV 50 Hz au nord) à livrer à partir de 2016, maintenance comprise (ce qui implique la construction de deux ateliers). Bref, « le plus gros marché de Siemens en Grande-Bretagne », chiffré à 1,6 milliard de livres (1,9 milliard d’euros). Ce qui n’a pas manqué de faire grincer des dents outre-Manche, le matériel roulant devant être construit à Krefeld, en Allemagne. Désigné Desiro City et « recyclable à 95 % environ », ce nouveau matériel innovera largement par rapport aux rames automotrices Siemens livrées depuis une décennie en Grande-Bretagne : consommation et usure de la voie « réduites de 50 % », aménagements intérieurs « améliorés et plus confortables, avec plus de flexibilité » pour les PMR et les vélos, climatisation commandée par capteurs de CO2… Grâce à des chaudrons en aluminium et à des bogies allégés d’un tiers, les voitures seront « 25 % plus légères » que les Desiro UK. De plus, toutes les voitures seront motorisées et dotées de cabines de conduite, permettant de réaliser des rames de 8 ou 12 caisses. Aptes à 160 km/h, les Desiro City Thameslink auront un équipement ETCS niveau 2 à bord.
Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt