Manuel Valls a confirmé le 17 juin la remise prochaine au Parlement d'un rapport consacré à la lourde dette du système ferroviaire, principalement portée par Réseau Ferré de France (RFF), afin d'établir des "solutions envisageables" à moyen terme "à cette dette insupportable".
"Il faut conforter effectivement la SNCF et je souhaite que le Parlement soit pleinement informé des différentes solutions envisageables à moyen terme pour le traitement apporté à cette dette insupportable", a déclaré le Premier ministre à l'Assemblée en réponse à une question du député communiste André Chassaigne (Puy-de-Dôme).
Justifiant la réforme ferroviaire, Manuel Valls a expliqué que si rien n'est fait, la dette passerait "de 44 milliards en 2013 à plus de 80 milliards en 2025. C'est de notre responsabilité que d'aller jusqu'au bout parce que nous ne pouvons pas laisser cette situation être pérennisée", a-t-il dit.
Ce rapport figure parmi les engagements de l'accord signé auparavant par le gouvernement, l'Unsa et la CFDT qui ne se sont pas engagés dans la grève préférant la négociation.
Les syndicats à l'origine de la grève (CGT et Sud-Rail) réclament que l'Etat assume la totalité de la dette de RFF.