L'Assemblée nationale a adopté, le 24 juin, par 355 voix pour, 168 contre et 27 abstentions, le projet de loi sur la réforme ferroviaire, à l'origine d'une longue grève de 14 jours à la SNCF qui dure encore dans la région parisienne.
La majorité des députés de l'UMP ont voté contre le texte, comme ceux du Front de gauche. Le PS, les écologistes, les radicaux de gauche, ainsi que l'UDI ont voté pour.
A l'issue du vote, le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, s'est félicité d'une « large majorité qui va au-delà de la majorité parlementaire ».