Un amendement pourrait annuler la taxe de séjour mais Hidalgo maintient ses propositions
L'augmentation de la taxe de séjour a été qualifiée, le 6 juillet d'« erreur » par le ministre des Finances Michel Sapin, et devrait être enterrée dans les prochains jours. Interrogé sur le fait de savoir si l'augmentation allait être abandonnée, il a indiqué que « ce sont les parlementaires eux-mêmes qui avaient proposé, c'est les parlementaires eux-mêmes qui vont juger mais je pense que sur beaucoup de ces aspects ça va changer, ça va évoluer ».
Le 5 juillet, Manuel Valls, avait jugé, sur RTL, que la hausse de la taxe de séjour votée par l'Assemblée nationale était « beaucoup trop importante ».
Le JDD assurait le 6 juillet que l'augmentation allait être enterrée que « sa suppression pure et simple fera l'objet d'un amendement lors de l'examen de la loi de finances rectificative au Sénat », prévu cette semaine.
Le sénateur PS Luc Carvounas avait quant à lui annoncé le 2 juillet qu'il allait déposer un amendement pour supprimer en Ile-de-France la nouvelle taxe de séjour par nuitée, votée à l'Assemblée nationale.
« Je n'ai pas les mêmes indications que ce que j'ai lu dans la presse ce week-end. J'ai eu le Premier ministre au téléphone ce week-end (…) Il m'a dit qu'il était extrêmement sensible (à nos) arguments », a déclaré Anne Hidalgo, la maire de Paris au cours d'un point presse le 7 juillet au matin. Selon la maire, une des pistes proposées par la Ville, consistant à appliquer « au-delà des trois étoiles » une taxe proportionnelle au prix de la chambre – et non pas forfaitaire « est une piste qui intéresse et qui paraît tout à fait judicieuse ».