Le tribunal de Francfort a interdit au service de voitures de transport avec chauffeur Uber d’exercer son activité en Allemagne dans une décision en référé prononcée le 25 août et rendue publique le 2 septembre.
Il coûterait 250 000 euros par infraction constatée à Uber de contrevenir à la décision.
Le service venu des Etats-Unis, qui a fait son entrée sur le marché allemand début 2013, a déjà été interdit dans plusieurs villes allemandes dont Berlin, par décision de justice. Mais jusqu'à présent ces jugements ne valaient que localement, et en faisant appel, Uber en a suspendu l'application. Le tribunal régional de Francfort, saisi par une centrale de taxis, juge toutefois que, comme l'application sur smartphone qui donne accès au service n'est pas spécifique à la ville, sa décision s'applique dans toute l'Allemagne. Elle ne concerne toutefois pas UberBlack, service de limousines avec chauffeurs professionnels.
« Uber va continuer son activité dans toute l'Allemagne », a réagi le groupe dans un communiqué. Le service reste opérationnel dans le pays, a confirmé à l'AFP Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur Europe de l'Ouest d'Uber.
En France, une proposition de loi prévoyant d'interdire le repérage des services de voiturage par smartphones devrait être adoptée définitivement le 9 septembre et le tribunal correctionnel de Paris doit rendre le 16 octobre sa décision sur l'offre de transports de particuliers d'Uber, UberPOP.