Le secrétaire d'Etat aux transports, Alain Vidalies, a annoncé, le 9 septembre,, lors d'un déplacement à l'Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), à Amiens, un « plan d'actions pour la sécurité du système ferroviaire ». Il a notamment demandé « que la maintenance de l'infrastructure devienne la priorité stratégique de la SNCF et de RFF ».
« La maintenance doit être une priorité », a déclaré Alain Vidalies. Il faut « redonner de la force à la maintenance dans la culture d'entreprise », a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat demande ainsi « que la maintenance de l'infrastructure devienne la priorité stratégique de la SNCF et de RFF. Il s'agit d'un enjeu de sécurité et, plus largement, de qualité du service sur le réseau existant ».
En présence des présidents de la SNCF, Guillaume Pepy, et du gestionnaire d'infrastructure RFF, Jacques Rapoport, il a indiqué que « la maintenance est la tache la plus noble (…) parce que, derrière, il y a la question de la sécurité ».
Le rôle de l'EPSF devra être renforcé: l'établissement présidera et animera un nouveau « Comité d'orientation de la sécurité ferroviaire ».
Un comité de suivi, présidé par Alain Vidalies une fois par an, sera également mis en place, chargé du suivi et de la mise en oeuvre des recommandations formulées par le Bureau Enquêtes Accidents et de la mise en oeuvre de ce plan d'actions pour la sécurité ferroviaire.
Ces annonces font suite aux conclusions d'un « audit stratégique » diligenté par l'Etat après l'accident de Brétigny-sur-Orge (Essonne) en juillet 2013.
« Je ne considère pas la sécurité ferroviaire comme un acquis », a déclaré Alain Vidalies.
Il considère que « le réseau ferroviaire est en bonne santé », évoquant néanmoins une « situation assez disparate » et soulignant que « la question est celle du maintien à niveau de ce réseau ».