A partir du 15 mai, le groupe britannique Easy, maison mère de la compagnie aérienne Easyjet, proposera 40 allers-retours quotidiens entre la place du Palais-Royal, au cœur de la capitale, et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, à partir de 2 euros le trajet. « Le prix est variable. Plus tôt vous réservez, moins c’est cher », a expliqué à l’AFP Pete Frost, directeur marketing de la société française Chamexpress. Ce sous-traitant du groupe Easy exploite aussi depuis décembre la ligne Genève – Chamonix, qui « marche bien », a-t-il affirmé sans plus de détail.
La rentabilité de cette navette low cost repose sur un fort taux de remplissage espéré, comme à Londres où les sept lignes d’Easybus desservant les aéroports de Gatwick, Luton et Stansted ont transporté plus d’un million de voyageurs l’an dernier, selon l’entreprise.
A Paris, le service sera assuré par des minibus d’une capacité de 16 places, soit potentiellement près de 300 000 passagers d’ici la fin de l’année. Une desserte de l’aéroport d’Orly serait aussi possible à l’avenir.
Cette nouvelle concurrence inquiète fortement les taxis. Des voies réservées aux bus et aux taxis doivent cependant être mises en service dans les prochaines semaines sur les deux autoroutes reliant Paris aux aéroports de Roissy et d’Orly.