LGV Tours-Bordeaux : le médiateur fait le tour des régions
Le médiateur pour la future ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, Jean Auroux, a appelé, le 8 juin, collectivités, SNCF et concessionnaire à faire des "efforts" pour mettre un terme aux divergences, notamment financières, qui pénalisent le projet.
L'ancien ministre du Travail, chargé par le gouvernement et la SNCF de faire le lien avec les collectivités mécontentes des dessertes proposées, et dont certaines ont suspendu leurs financements, entamera, le 9 juin, un tour des régions concernées pour présenter ses recommandations.
La LGV Tours-Bordeaux, dont la mise en service est prévue en juillet 2017, doit mettre Paris à 2H05 de Bordeaux. Son financement est basé sur un partenariat public-privé, qui verra la LGV concédée à Lisea, filiale de Vinci. Les 7,8 milliards d'euros du projet sont financés par l'Etat (1,5 milliard d'euros) et les collectivités locales (La LGV sera concédée à Lisea, filiale de Vinci), SNCF Réseau (ex-RFF) pour 1 milliard, et le reste par Lisea. Mais « il manque aujourd'hui quelques centaines de millions », rappelle Jean Auroux.
Le médiateur propose aux parties prenantes « une clause de revoyure 18 mois après la mise en service » de la ligne, « compte tenu de l'évolution de trafic qu'on ne connaît pas ».