Anne Hidalgo propose un tramway sur la rive droite de la Seine
La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a annoncé, le 18 octobre dans la presse, deux projets concernant les transports dans la Capitale. Dans un entretien au Journal du dimanche, Anne Hidalgo, a confirmé l’installation, sur la rive droite, d'un tramway, une proposition de campagne des écologistes qu'elle avait reprise à son compte lors des municipales de 2014. « Ce transport propre permettra une traversée de Paris d'ouest en est, soit par les quais hauts, soit par la rue de Rivoli. Le projet est à l'étude avec les services de la Ville, et nous en discuterons avec le Stif, la RATP, la préfecture de police. Je souhaite un tramway nouvelle génération, sans rail ni caténaire, en site protégé. Ce qui ne nécessitera pas de gros travaux d'infrastructures, limitera les coûts et permettra d'aller très vite : il sera en service avant 2020 », assure-t-elle.
Anne Hidalgo a également annoncé qu’elle présenterait « au prochain conseil de Paris », un projet de piétonnisation de la voie Georges-Pompidou de 3,3 km (sur les 13 que compte cette voie), du tunnel des Tuileries (Ier arrondissement) au bassin de l'Arsenal (IVe), précisant que ces quais bas le long de la Seine seraient « définitivement fermés au trafic automobile » après « l'édition 2016 de Paris Plages ».
Ce projet est évalué à « au grand maximum 8 millions d'euros », selon Anne Hidalgo, qui « assume complètement l'objectif de dissuasion » de la circulation automobile. « Ce choix peut paraître radical, mais c'est une question de santé publique », insiste-t-elle.
Interrogée sur le contre-projet de la chef de file de l'opposition, Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains), à savoir piétonniser les quais hauts et réserver les quais bas au trafic automobile, elle juge que « c'est une très mauvaise idée, qui coûterait extrêmement cher », « au moins 60 millions d'euros », selon elle.
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt