Recentré sur les transports, Alstom revendique un « bilan très solide » à tous les niveaux : le groupe, qui a présenté ses comptes le 11 mai, affiche un résultat net de 3 milliards d’euros sur son exercice 2015-2016 (clos au 31 mars) et un chiffre d’affaires de 6,9 milliards d’euros, en hausse de 12 % sur un an (7 % à périmètre et taux de change constants).
Le groupe qui s’est également quasiment totalement désendetté explique avoir bénéficié de la vente des activités énergie à General Electric. Il se félicite aussi d’avoir réalisé pour la deuxième année consécutive un « record commercial » en engrangeant pour 10,6 milliards d’euros (+6 %) de commandes. Au total, le carnet de commandes atteint un niveau « historique » chiffré à 30,4 milliards d’euros, incluant environ un tiers de services. Parmi les commandes majeures de l’exercice passé, Alstom cite le contrat de 3,2 milliards d’euros pour des locomotives électriques en Inde et leur maintenance.
« Les activités de signalisation, systèmes et services représentaient 54 % du chiffre d’affaires en 2015-2016, en ligne avec l’objectif de 60 % en 2020 », rappelle le groupe. Henri Poupart-Lafarge, son PDG, a d’ailleurs confirmé ses objectifs pour 2020, qui portent notamment sur une croissance du chiffre d’affaires de 5 % par an et une marge d’exploitation d’environ 7 %.