50 ha pour les projets urbains de la Ville de Paris et de la SNCF
Des équipements et services publics, 8 000 logements, des espaces verts… le protocole qu’ont signé le 28 novembre Guillaume Pepy, le président de la SNCF, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, porte sur 50 hectares. Près d’un million de mètres carrés. Il s’étend sur l’énorme quartier Bercy-Charenton (près de 20 ha) et gare de Lyon-Daumesnil au sud-est et les quartiers Chapelle Charbon, Hébert, Ordener-Poissonniers et Gare des Mines et Dubois au nord-est. Sept sites dont la SNCF n’a plus aucun usage, chers à entretenir et dont le destin était en attente. De quoi pour l’entreprise ferroviaire devenir à la fois acteur et partenaire de la métamorphose urbaine de la capitale : 30 % de ces emprises ferroviaires sont vendues à la Ville et le reste mis en valeur au profit de l’entreprise SNCF par sa filiale d’aménagement et de développement Espaces ferroviaires. Et pour gérer les revenus des loyers de ses logements, la SNCF envisage la création d’une foncière.
De nouveaux chantiers vont concrètement démarrer dans les 18 à 24 mois prochains, précise Guillaume Pepy. Et après les cessions de 2015 notamment sur la Petite Ceinture, les opérations déjà en cours notamment à Chapelle International, et ce nouveau protocole qui entérine le détail des opérations, le président de la SNCF annonce déjà une troisième tranche pour fin 2016 avec là encore notamment la construction de logements. Benoît Quignon, directeur général de SNCF Immobilier, cite 20 hectares supplémentaires urbanisables un peu partout dans la capitale.
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt