Les adeptes de l’autopartage se ressemblent
04 Mai 2017
Mis à jour le 23 mai 2017
Quatre ans après sa première enquête nationale sur l’autopartage, l’Ademe a de nouveau interrogé plus de 2 000 personnes et suivi 276 usagers qui avaient répondu en 2012, pour comprendre comment ont évolué les pratiques. Elle a aussi, entre autres, interrogé 158 gestionnaires de flottes.
Selon cette dernière enquête, les changements de pratique de mobilité « sont plutôt le fait d’une minorité d’usagers dont les comportements évoluent fortement ». Leurs motivations sont diverses mais leur profil socio-économique reste encore très homogène. Ainsi, 73 % sont titulaires d'un bac +3, voire plus, et 57 % sont des cadres ou issus de professions intellectuelles supérieures.
En moyenne, chaque utilisateur recourt à l'autopartage 2,2 fois par mois pour un coût moyen de 56 euros la location. Le parcours moyen d'une location atteint 78 km.
Plusieurs conditions sont susceptibles d'encourager l’autopartage, comme la mise en place d'un réseau de stations denses, une implantation là où les alternatives à la voiture sont nombreuses ou encore la mise à disposition de modèles de véhicules diversifiés. Le jeu en vaut la chandelle car selon l'Ademe,
« l’effet démotorisation lié à l’autopartage reste important. En effet, l’autopartage engendre en 2016 la même diminution de l’équipement automobile qu’en 2012 ». Un véhicule partagé permettrait ainsi à lui seul de remplacer dix voitures particulières.
Pour en savoir plus : www.ademe.fr/Enquete-nationale-lautopartage-edition-2016