Pour Gérard Charasse, il n’y a plus de pilote dans l’avion du Clermont - Bercy
Le député de l’Allier Gérard Charasse (PRG) a mis 5 heures 30 au lieu de 3 heures 13 pour rejoindre la capitale en Téoz depuis Clermont-Ferrand, le 20 juin. Juste au sortir d’une table ronde avec les dirigeants de la SNCF qui venaient d’expliquer « pouvoir atteindre les 91 % de régularité » en déplaçant les trains de la gare de Paris-Lyon à celle de Bercy. Parti à 19 heures 10, le Téoz est arrivé à Bercy à deux heures du matin. « Ils continuent de nous faire prendre des vessies pour des lanternes », enrage l’élu auvergnat dans les colonnes de La Montagne. « Il n’y a plus de pilote dans l’avion. Ceux qui sont venus nous vendre Bercy devraient être démissionnaires aujourd’hui. Ils nous amusent avec leurs promesses. »